Découvrez l'antarctique chilien

Il est le plus sauvage et le plus extrême de tous les continents, c’est aussi la zone la moins touchée par la main de l’homme. Depuis la signature du traité de l’Antarctique, il est partagé entre douze pays, dont le Chili.Retour ligne manuel
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Tout comme le Pôle Nord, cette région du monde vit la moitié de l’année dans le noir car elle ne reçoit pas de rayons de soleil, c’est ce que l’on appelle communément « la longue nuit polaire ». Ses températures aussi sont extrêmes : la moyenne annuelle est -50º, mais elle peut descendre jusqu’à -90.Retour ligne manuel
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Situé au pôle Sud, il est entouré de l’océan Austral ou océan Antarctique. Il est aussi bordé par la mer de Ross et la mer de Weddell. Avec une superficie de 14 millions de kilomètres carrés, l’Antarctique est plus petit que l’Asie, l’Afrique, l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud ; seules l’Europe et l’Océanie sont plus petites que lui. Quelques 98 % de sa surface sont recouverts d’une couche de glace d’en moyenne 1,6 km d’épaisseur.Retour ligne manuel
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Il n’y tombe que peu de précipitations, excepté sur les côtes. L’intérieur du continent constitue techniquement le plus grand désert du monde. Il n’y a pas de population humaine permanente, et l’Antarctique n’a jamais connu de population indigène. Seuls les plantes et les animaux adaptés au froid glacial y survivent, tels les manchots, les phoques, des mousses, le lichen et de nombreux types d’algues. Pendant l’été austral, la faune vient se reproduire, se nourrir ou se reposer. De nombreux manchots nichent dans la Péninsule Antarctique et dans les Shetlands du Sud.Retour ligne manuel
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Là-bas tout est superlatif. Encerclé par une gigantesque banquise, recouvert d’une calotte glaciaire épaisse de plusieurs kilomètres, l’Antarctique est un continent de beauté, de mystères, de rêve, de voyages et d’aventure. Jusqu’à récemment réservé aux scientifiques, le rêve d’un voyage en Antarctique nous est aujourd’hui accessible grâce aux croisières spécialisées.Retour ligne manuel
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Le tourisme antarctique a comme principal objectif la découverte de la vie des espèces marines endémiques, et permet de profiter d’une vue inoubliable sur un écosystème d’une grande fragilité que très peu ont eu l’occasion d’admirer. En raison de cette fragilité, il est indispensable de suivre les règles du Protocole sur la Protection de l’Environnement établi par le Traité de l’Antarctique.Retour ligne manuel
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Embarquons donc pour une excursion dans ces territoires gelés. Observons la faune de l’Antarctique comme les colonies innombrables de manchots empereurs, les baleines, ainsi qu’une concentration exceptionnelle d’oiseaux (pétrels, albatros…). C’est une rencontre privilégiée.Retour ligne manuel

Partez à la découverte de la banquise

Envie de vous éloigner de la civilisation et pénétrer dans un des lieux les plus purs de notre planète ? Paysage unique, mer parfois déchaînée et vent glacial…Il faut le mériter mais le jeu en vaut la chandelle.

Le tourisme en Antarctique permet d´observer un trésor écologique, des paysages grandioses et vierges. Les animaux marins habitués des lieux tels que les baleines, les orques, les focs, les pingouins, les éléphants de mer, les albatros encadreront ce voyage du bout du monde. Vous aurez également la possibilité de faire des tours d´hélicoptère et d´observer des glaciers, ou bien pour les plus sportifs conduire une moto neige et profiter des paysages de banquise sans fin.

Villa Las Estrellas est un village et une station météorologique chilienne située sur l’île du Roi-George (Shetland du Sud) dans le Territoire chilien de l’Antarctique. C´est actuellement l´un des principaux centres touristiques en Antarctique. Elle existe depuis le 9 avril 1984, et abrite surtout des militaires accompagnés de leurs familles.

Votre visite sur ce site ne passera certainement pas inaperçue puisque cette colonie chilienne a un maximum de 150 habitants au cours de la saison estivale. Malgré l´isolement, la vie existe : les enfants vont à l’école, il y a un hôpital, une banque, un supermarché, des bureaux de poste, une église, une bibliothèque publique, un téléphone public et même une station de radio et la télévision. Des vols depuis Punta Arenas sont possibles avec les entreprises Aerovías DAP (pionnier des vols touristique en antarctique) ou Victory Adventure Expeditions. Il est également possible de joindre le bout du monde grâce à une navigation Punta Arenas – Puerto Williams – Cap Horn – Villa Las Estrellas.

Le Traité sur l’Antarctique

Le Traité sur l’Antarctique est l’un des accords internationaux les plus importants qui ait jamais été passés dans l’histoire. En effet, depuis 1959, il a réussi à préserver la paix et la coopération scientifique sur le continent, devenant ainsi un modèle de collaboration et de droit international.

Le Traité sur l’Antarctique a été signé à Washington le 1er Décembre 1959 et est entré en vigueur le 23 Juin 1961. Les premiers signataires étaient les treize pays qui, entre 1957 et 1958, participèrent à l’Année géophysique internationale : l’Allemagne, l’Argentine, l’Australie, la Belgique, le Chili, la France, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Russie, l’Afrique du Sud, le Royaume-Uni et les États-Unis.

Le premier article du traité stipule que « l’Antarctique doit être utilisé exclusivement à des fins pacifiques. » Aujourd’hui, c’est donc, entre autres grâce à ce traité, le seul continent où il n’y a jamais eu de conflits armés à travers l’histoire. La science est la principale activité développée sur le continent.

Actuellement, 49 pays font partie du Système du Traité sur l’Antarctique. 28 d’entre eux, ceux qui se dédient à la recherche active et l’activité sur le continent, sont membres consultatifs, et 21 d’entre eux sont membres non consultatifs (droit de parole mais pas droit de vote).

Au moment de la signature, sept pays ont des revendications territoriales sur le continent, certains d’entre eux allant même jusqu’à se chevaucher (le Chili et l’Argentine par exemple). Pour cette raison, l’article IV maintient le statu quo qui stipule que : « Aucun acte ou activité intervenant pendant la durée du présent Traité ne constituera une base permettant de faire valoir, soutenir ou contester une revendication de souveraineté territoriale dans l’Antarctique ni créera des droits de souveraineté dans cette région « .

Pour mener à bien toutes les dispositions de l’accord, chaque année, les pays membres se réunissent lors de la réunion consultative du Traité sur l’Antarctique, où ils échangent des informations et prennent des mesures concernant l’utilisation du continent Antarctique à des fins pacifiques, à la recherche scientifique et la coopération internationale.

Avec le temps, les pays ont adopté de nouvelles mesures et de nouveaux accords internationaux qui ont façonné l’ensemble des règles qui complètent le traité et sont connus comme le Système du Traité sur l’Antarctique.

Les autres accords qui composent le système sont :

• Protocole au Traité sur l’Antarctique sur la protection de l’environnement. (Madrid, 1991)

• Convention sur la conservation des phoques de l’Antarctique, le CCFA. (Londres, 1972)

• Convention relative à la conservation de la flore marine Antarctique, la CCAMLR. (Canberra, 1980)

• Convention sur les ressources minérales de l’Antarctique activités relatives aux ressources, CRAMRA.

Original du traité iciRetour ligne automatique
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