Volcans et Séismes au Chili

Le territoire chilien est une des régions les plus sismiques de la planète. Le Chili fait partie de la fameuse « Ceinture de feu », zone de l´océan Pacifique où se rencontre les plaques de Nazca et Sud-américaines. Les mouvements de ces deux plaques provoquent les coutumiers tremblements de terre au Chili. Le 22 mai 1960, le sud du pays fut victime du tremblement de terre considéré comme étant le « top one » des séismes enregistrés sur la planète : 9.5 sur l’échelle de Richter. Ce mouvement tellurique fut si puissant que certaines montagnes s´écroulèrent, de nouveaux lacs apparurent et un tsunami traversa le Pacifique et provoqua des dégâts considérables jusqu´aux côtes hawaïennes, japonaises et philippines…

La collision des plaques de Nazca et sud-américaine donne naissance aussi à de très nombreux volcans : on en dénombre pas moins de 3000 dans les Andes chiliennes, du plus petit cône de cendre jusqu´aux gigantesques volcans aux cratères de plusieurs kilomètres de diamètres. Cette chaîne volcanique est la plus longue du monde.

Le Chili compte aussi 500 volcans considérés géologiquement actifs (15 % de la totalité des volcans actifs de la planète…), dont le volcan le plus haut de la planète : le « Ojos del salado » qui culmine à 6891 mètres.

Voici une liste non exhaustive des plus beaux volcans chiliens :

Dans le Nord du pays :

– Guallatiri 6060 mètres d´altitude

– Isluga 5530 mètres d´altitude

– Lascar 5640 mètres d´altitude

– Ollagüe 5869 mètres d´altitude

– Parinacota 6350 mètres d´altitude

– Putana 5890 mètres d´altitude

– Sacabaya 4150 mètres d´altitude

– Sairecabur 5970 mètres d´altitude

– Tatio 4280 mètres d´altitude

– Llullaillaco 6723 mètres d´altitude

– Copiapo 6080 mètres d´altitude

 

Dans la région Centre et au Sud du pays :

– Ojos del Salado 6891 mètres d´altitude (le plus haut volcan du monde !)

– Llaima 3125 mètres d´altitude

– Villarrica 2840 mètres d´altitude

– Osorno 2720 mètres d´altitude

– Chaiten 960 mètres d´altitude

La Puna ou Mal Aigu des Montagnes du à l’altitude

Connu également comme MAM, la Puna est quelque chose de très simple : c’est le manque d’oxygène dans notre organisme. Au fur et à mesure que nous montons en altitude, la pression de l’air diminue et par conséquent contient moins d’oxygène (expansion des gaz). A 5000 mètres d’altitude, il y a moitié moins d´oxygène que la quantité à laquelle nous sommes habitués au niveau de la mer.

Le corps humain a la faculté de s’adapter au milieu ambiant. Nous pouvons constater que les populations des altitudes ont une morphologie différente à la nôtre. En plus d’avoir un nombre supérieur de globules rouges dans le sang, ils ont une cage thoracique de forme cylindrique beaucoup plus volumineuse que la nôtre, qui est de forme rectangulaire.

Pour monter de temps à autres en altitude, notre corps réagit en fabriquant des globules rouges pour nous permettre de capter plus d’oxygène. C´est pour cela que l’on se sent fatigué les premiers jours en altitude. Pour avoir les valeurs maximum de cette courbe parabolique, il vous faudra une acclimatation d’un mois, cependant on peut dire qu’au bout de 15 jours en moyenne vous obtenez les trois quarts de votre capacité en globules rouges et que au bout d’une semaine, vous avez déjà une acclimatation acceptable.

Chacun d’entre nous est différent et réagit donc différemment à l’altitude. Ceux qui sont déjà montés en altitude sont moins sensibles au changement brusque de niveau comme si le corps humain gardait les expéditions précédentes en mémoire. Certaines personnes sont particulièrement affectées dès 2500 m. d’altitude.

Un autre aspect non démontré toutefois de manière scientifique, est que le MAM dépendrait de la zone géographique et surtout de la nature du terrain (latitude, minéralogie, géologie, champ magnétique, radiation, etc…) Le MAM se reconnaît par des maux de tête, nausées, vomissements, fatigues intenses et insomnie le soir et apparaît normalement 2 à 4 heures après la montée en altitude. En altitude, il ne disparaît jamais totalement, même si vous avez une excellente acclimatation mais diminue d’intensité. Le seul fait de descendre de quelques centaines de mètres le fait s’atténuer.

Prévention

Une conséquence de l’altitude, du soleil et de l’effort, est une déshydratation aigue. Il est très important de boire beaucoup tous les jours (3 à 4 litres). Prenez conseil auprès de votre médecin avant le voyage. Nous déconseillons de prendre en prévention du DIAMOX. Le Diamox est un très bon médicament qui doit être utilisé seulement en cas d´oedème. En effet, en plus d’effets secondaires peu agréables, il est beaucoup plus difficile pour nos guides de détecter que vous avez un problème et quand cela arrive, le guide n’a plus de remède à vous donner pour améliorer votre état de santé si ce n’est la descente immédiate.

Pour être en bonne santé et avoir suffisamment d’énergie pour l’effort auquel vous allez confronter votre corps, il est primordial d´avoir une bonne alimentation, bien équilibrée (avec beaucoup d´hydrates de carbone, protéines, oligo-éléments et de vitamines) et alléchante car vous aurez tendance à perdre l´appétit.

Les premières 24 heures votre arrivée en altitude, vous devrez économiser vos forces, marcher lentement et vous forcer à avoir une bonne ventilation.