Le Parc Marin Francisco Coloane au Chili

Le {{Parc Marin Francisco Coloane}}, a été crée en 2003 dans le but de préserver la zone d’alimentation de la baleine “jorobada” et “yubarta” mais aussi pour conserver les zones de reproduction des espèces locales comme le p{{ingouin de Magellan}} (Spheniscus magellanicus) et {{loup marin commun}} (Otaria flavescens).<br>
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Premier parc marin créé au Chili, il possède une extension de 1.506 hectares, à l’intérieur de la Zone Marine Costière Protégée de 67.000 hectares, qui se trouve dans le détroit de Magellan, dans la 12e région du Chili. L’île Carlos Tercero (53º 37’ L. S.) en fait partie. Son caractère géographique et océanographique unique est dû en partie au croisement des océans Pacifique et Atlantique, ses vents violents, la présence des glaciers et la côte découpée.
Actuellement, le Sous-Secrétariat de la Pêche élabore un plan qui développerait les activités touristiques d’observation des cétacés et de conservation.<br>
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Dans le {{Détroit de Magellan}}, situé à l’extrême sud du continent américain, un groupe de scientifiques a découvert, depuis 7 ans, un site d’alimentation où les baleines à bosses reviennent chaque été. Ils ont créé un campement écologique pour leurs recherches. Celui-ci se tourne également depuis peu vers le tourisme pour permettre à quelques personnes d’observer cette faune incroyable. L’objectif est de joindre les recherches scientifiques et l’observation de la nature.

Les espèces du parc marin Francisco Coloane

On recense dans le parc un nombre considérable d’oiseaux (albatros, petreles, martin pêcheur, picaflores, pidenes, hiboux, etc.). On trouve aussi le condor, qui domine les hauteurs, le pingouin de Magellan qui fait son nid dans les îlots et se nourrit sous les eaux froides, le quetru non volant et la caranca qui sont habituellement observés sur le littoral et les côtes.<br>
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Les mammifères marins sont très bien représentés par la {{baleine à bosse}}, la {{loutre}} et le {{loup marin}} qui sont les plus abondants dans le parc. On en trouve également d’autres moins communs comme la baleine Sei, la baleine Minke, l’orque, l’éléphant marin, le coipo et le castor. Ce dernier est la seule espèce étrangère implantée. La vie marine est suffisamment riche pour nourrir ces géants marins qui se sont appropriés ce lieu comme zone d’alimentation depuis des années.<br>
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Les arbres se sont développés dans les zones protégées des vents violents et des conditions climatiques rudes. {{Coigüe de Magellan, ñirre, cyprès des Guaitecas}} sont quelques unes des espèces présentes. Avec eux, croissent aussi de beaux arbustes comme le chilco et le coicopihue. Mais une autre vie végétale s’est développée dans la plupart des terres : la {{tourbière}}, un écosystème complexe et sensible, composé de mousses, petites graminées, fougères et matière végétale en décomposition.<br>
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Francisco Coloane, écrivain chilien

{{Francisco Coloane}} est un écrivain chilien né le 19 juillet 1910 à Quemchi, Chiloé et décédé le 5 août 2002 à Santiago du Chili. Conteur et nouvelliste, il n’a eu de cesse de raconter la vie australe.<br>
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À l’age de neuf ans, il perd son père, ancien chasseur de baleines et capitaine d’un remorqueur. En 1923, il rejoint Punta Arenas à l’extrême sud du pays, il s’y installe avec sa mère et étudie quelques années au séminaire Ancud. À seize ans, il interrompt ses études à la mort de sa mère. Dès lors, il va connaître de nombreux métiers.<br>
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Le pays tout entier lui doit la découverte, de part ses ouvrages, de terres inconnues de Patagonie. Ses romans oscillent entre magie, mystère, rêves, réalité et légende.<br>
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Coloane a gagné le Prix National de Littérature en 1964. Ses livres ont été traduits en anglais, francais, italien, portuguais, allemand, russe et suédois, entre autres.<br>
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Les Alakaluf

Les {{Alakalufs}} (qui est une dénomination péjorative dérivée du yagan halakwulup, mangeur de moules) sont un peuple indien d’Amérique du Sud vivant au Chili dans le détroit de Magellan, la {{péninsule Brunswick}} et l'{{île Wellington}}, l'{{île Santa Inés}} et les {{îles de la Désolation}} au Chili. Leur langue traditionnelle est connue comme la langue {{Kawésqar.}} Nomades de la mer, ils vivaient sur leurs canots, à la recherche de leur nourriture dans la mer.<br>
Jusqu’au 20e siècle, c’était un peuple maritime nomade qui se déplaçait en cellules familiales isolées le long de la côte pacifique et se nourrissait des produits de la mer. De par leur culture, les Alakalufs n’ont jamais cultivé la terre.<br>

Bien qu’étant l’ethnie la plus importante des Indiens de la Terre de Feu, leur population totale n’a jamais dépassé les 5 000 individus. Dans les années 30, les Alakaluf <se sont sédentarisés sur l’île Wellington, dans la ville de {{Puerto Edén}}. De nos jours, très peu d’Alakalufs y subsistent.<br>

Le tourisme au Parc Francisco Coloane

Nous vous proposons donc de passer quelques jours dans le Parc Francisco Coloane pour aller admirer toutes ces merveilles de la nature.<br>
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{{Navigation}}
Les bateaux que nous utiliserons ont été spécialement conçus pour la navigation dans les eaux tumultueuses de cette zone du globe et sont conformes aux règles de sécurité. Le bateau principal “Esturión”, de 15 mètres de longueur, est propulsé par un moteur diesel. Il permet une navigation confortable puisqu’il est équipé d’une cuisine et de cabines. D’autres R.I.B. (Rigid Inflated Boat), de petites tailles mais plus rapides et manœuvrables, sont utilisés pour l’observation des baleines, dauphins et permettent de compléter la logistique.<br>
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{{Campement}}
Pour le design et la construction du campement Carlos III, les meilleures technologies ont été utilisées pour coller avec les exigences locales de l’environnement. L’impact sur la nature est minime puisque le campement repose sur des plates formes sur pilotis qui se connectent entre elles en empêchant la détérioration et la destruction de l’écosystème. Cinq dômes dortoirs, un espace communautaire, trois salle de bain et un héliport composent ce campement. La production d’énergie et le traitement des ordures ont été aussi étudiés pour éviter la pollution du site et les excès. Le respect et la conservation de l’environnement naturel sont parfaitement combinés avec le confort et l’hospitalité.
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– [En savoir plus sur les baleines->http://tourisme-chili.com/les-baleines.html] –